vendredi 8 avril 2011

L'atelier monétaire d'Arles, de Constantin à Romulus par Philippe Ferrando.

La passion est un sentiment à la fois exaltant et dangereux… Jusqu’à quel point peut-on aller par passion pour quelque chose ? La vie serait-elle aussi belle sans passion ? Ce sont ces deux questions qui m'ont poussé à acheter, à son auteur, cet ouvrage et à vous le proposer à la vente.

Philippe Ferrando est passionné de numismatique romaine. Il m'a avoué avoir pris sur son temps de sommeil pour conserver une vie sociale et professionnelle normale alors que, conjointement, il écrivait ce livre à compte d'auteur, ouvrage qui est le fruit d'une vie.


D’après les médecins de l'âme, « la passion est une obsession positive ». Voilà qui va en rassurer quelques-uns ! Il n’y a point de doute qu’on peut atteindre une plénitude totale en étant passionné, tout comme cette passion peut aussi vous pousser au danger, et en particulier à l'incertitude financière. Pour un éditeur ayant réussi et que l'on vous montre comme un exemple, combien ont mis en péril, leur famille et leurs proches ? Trouver le juste milieu pour qu’une passion soit bénéfique, telle est la difficulté ! Et je suis mal placé pour critiquer…


Dès lors, peut-on concilier passion et raison ? Quelle est la frontière à ne pas franchir ? Je ne parle pas de la passion amoureuse, intéressante au demeurant, que je classe à part, et que je pourrais éventuellement développer si vous insistez lourdement, très très lourdement, même ;-)) Non ! Je parle de ces passions prises sur les loisirs ; celles qui sont chronophages, celles qui vous font simplement négliger vos proches et celles qu'on vous reproche à mots couverts. Et vous, quel passionné êtes-vous ? Plutôt raisonnable ou irréfléchi? Cherchez au fond de vous ! Vous voulez qu'on en parle ?


Philippe Ferrando publiait en 1997, les monnaies d'Arles. De Constantin le Grand à Romulus Augustule (313-476). Cet amoureux d'Arles, passionné d'archéologie et de numismatique, voulait témoigner de l'empreinte que Rome a laissée sur cette cité, en dressant un catalogue du numéraire frappé du bas-Empire entre 313 et 476 au moment où l'Empire romain s'écroule. Cette nouvelle édition vient répondre au manque d'iconographie du premier ouvrage. Ce catalogue est très richement illustré et permettra aux passionnés d'identifier et de quantifier la production arlésienne de l'époque. Cet ouvrage est préfacé par Michel Armandry, directeur du département des monnaies, médailles et antiques à la Bibliothèque Nationale de France. Pierre


FERRANDO (Philippe). L'atelier monétaire d'Arles, de Constantin à Romulus. Decumanus éditions. Reliure cartonnée et illustrée. Format in-4, 398pp. Très bien illustré. Neuf. Vendu

4 commentaires:

Pierre a dit…

J'ai beaucoup de bienveillance pour les passionnés qui sont prêts à faire le sacrifice d'un pan de leur vie pour une passion. Allez donc savoir pourquoi ! Pierre

Anonyme a dit…

je vous le demande bien, pourquoi, hein?
Misére.
la satisfaction de servir quelque chose d'obscure,d'attirant et de repoussant à la fois, de repondre à une force plus grande que soi.
travailler pour la gloire.
C'est c'la oooouuuiiii!
Tant que le désir et là et que l'ennui ni est pas, le bonheur se rapproche.

Sandrine.

pascalmarty a dit…

S'ils ne sacrifiaient point de pans de leur vie à leur passion, les passionnés n'en sacrifieraient-ils pas de facto de bien plus grands (pans) ? D'ailleurs, à l'arrivée, seuls les pans vécus font compte. Alors pourquoi s'interroger sur les non vécus qui, si ça se trouve, n'eussent été générateurs que de déceptions ? Carpe et diem, comme disent les pécheurs*…

*Non, non, y a pas de faute d'accent. : D

Pierre a dit…

Soyons donc passionnés mais en pères de famille ;-)) Pierre